La présidentielle de 2026 en République du Congo

La présidentielle de 2026 en République du Congo

11 Mar 25 | Actualités, Politique | 0 commentaires

La présidentielle de 2026 en République du Congo :

LES OPPOSANTS CONTRE LE POUVOIR DE SASSOU-N’GUESSO

Jour pour jour, le temps passe vite, le deuxième mandat de Denis Sassou-N’Guesso touche vers sa fin. Nous publions les extraits des propos de certains leaders de l’opposition : Castelin Cédric Balou, président du Parti du Peuple (PA.PE), Destin Gavet, président du Mouvement Républicain (MR) et Paulin Makaya, président de Union Pour le Peuple (UPC).

CASTELIN C. BALOU :
«Nous sommes en 2025, à une année de l’élection présidentielle (…) Vous constatez les souffrances que nous subissons durant 41 ans de pouvoir du président Sassou-N’Guesso. Vous êtes tous témoins des souffrances que nous subissons dans tous les départements du pays. Bientôt il (pouvoir) va procéder dans sa manœuvre pour trompé la population. Le pouvoir va procéder à des descentes, partout dans les départements, il à les caisses et l’argent de l’État. Il va descendre pour acheter vos consciences. Et, après les élections, nous allons revenir dans le même schéma de la misère.(…) Le temps du réveil est arrivé, réveillons-nous. Le Congo nous appartient tous, nous ne pouvons pas continuer à regarder comme si de rien n’était. Ils (les dignitaires du pouvoir) et leurs enfants volent et gaspillent l’argent du pays.(…) En 2026, qu’ils veulent ou pas, un nouveau régime sera mis en place. Mais pour en arriver là, nous devrons tous travailler ensemble. Avec le désordre organisé dans le système électoral dans le pays, nous ne pouvons pas vaincre Sassou-N’Guesso, si nous ne travaillons pas en synergie avec la société civile, tous les partis de l’opposition et vous le peuple. Ce sont des tricheurs…nous exigeons la révision du fichier électoral, la commission électorale paritaire, la biométrie et le vote de la diaspora. Ce sont-là des conditions que nous exigeons. Qu’ils acceptent où pas, en 2026, il faut que le changement arrive.»

 

DESTIN GAVET :
«(…) Aujourd’hui, la meilleure chose de faire pour Denis Sassou-N’Guesso, c’est de ne pas être candidat en 2026. Et les gens autour de lui, les oiseaux de mauvais augures lui souffle qu’il est éternel, qu’il est souverain, etc., ces gens-là devraient se souvenir que les dictateurs se sont écroulés comme des châteaux de cartes. Je pense que le président Sassou-N’Guesso a déjà fait son temps. Il a eu toutes les années nécessaires pour pouvoir poussé une dynamique de changement et du développement dans notre pays. Il ne l’a pas fait. Après 41 ans de règne, je pense que la logique voudrait qu’il transmette le pouvoir, comme lui-même avait dit, il faut laissé la nouvelle génération devant ses responsabilités. Et, je pense, s’il a l’amour pour les Congolais, il devrait comprendre que le pays va mal, et qu’il n’est plus l’homme de la situation. Donc la meilleure façon pour lui serait de dire aux Congolais : je ne serai pas candidat en 2026.(…)»

 

PAULIN MAKAYA
Le travail que nous faisons avec tout le monde, ce ne pas pour allé faire la guerre. Non, c’est nous qui avons raison. Au Congo, il n’y a pas la démocratie. (…) C’est un groupe d’individus que j’appelle un Gang. Et le chef de ce Gang, c’est M. Sassou. (…). Le comportement de Sassou, il fait du Pablo Escobar. Mais, il ne faut pas avoir peur de l’affronter. Parce que, a force d’avoir peur, le pays va disparaitre. Il est entrain de donner le pays aux étrangers. Nous on fait quoi? Si on ne fait rien, qu’est-ce que nous allons laissé à nos enfants ? Il faut bien se sacrifier. (…) C’est tout le Congo qui souffre, du nord au sud, de l’Est à l’Ouest. Quant les médicaments manquent au CHU, c’est pour tout le monde, pas seulement pour une partie du pays. L’école n’existe plus pour tout le pays, tout le monde subit. Il faut donc travailler en synergie avec des hommes sincères, attention, parceque c’est un système très dangereux ! Au Congo, il n’y a pas d’élections il n’y a que des braquages ou des hol-dup électoraux.

M. Sassou arrivé au pouvoir en 1997, il est dans la valise de la France. Ce n’est pas M. Sassou qui fait le coup d’État, c’est la France qui a fait le coup d’État pour lui : La Franç-afrique. Donc on nous a imposé Sassou. Dès son arrivé, il nous impose une transition flexible de 5 ans, c’est un mandat. Il nous impose une transition du 26 octobre 1997, et quant il nous impose cette constitution après le fameux dialogue de l’époque, la concertation nationale, il nous impose le septennat X2, donc 14 ans, vous voyez qu’il aime le pouvoir. Il ne veut pas partir, il veut resté longtemps, il ne vit que de ça. Sans pouvoir, il ne vit pas. (…) Il a changé la constitution, il s’est octroyé trois mandats, c’est maintenant 2 fois renouvelable : 2016,2021 et 2026. Quant il change la constitution, le taux de participation est à 5%, les Congolais avaient rejeté cette charte familiale. Lui c’était imposé parce que, le Congo n’a plus l’armée, ce n’est plus les militaires plutôt c’est des militants.

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